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Edito paru dans le Transistor n° 16 d' Octobre 2005

EDITO

 

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PAS D'AMPLI SANS EMPLOI !!!

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Le secteur des musiques actuelles amplifiées sera-t-il éternellement le parent pauvre de la culture ?

A voir le nombre de concerts programmés ce trimestre en Seine-et-Marne, on a du mal à imaginer que la situation soit si critique. Et pourtant, jamais l'économie de certaines structures n'a été si incertaine. Leurs équipes réduites compensent tant bien que mal des moyens dérisoires et des budgets artistiques insuffisants par une polyvalence extrême, des heures sup. et des modes d'organisation basés sur la débrouille. Si ça pouvait fonctionner il y a quelques années, aujourd'hui ça ne marche plus. La crise de l'intermittence, la hausse des coûts des spectacles, la fin du dispositif "emploi jeunes", la concurrence des festivals aux budgets démesurés (…), ont installé un contexte si difficile que ceux qui font vivre les structures, aussi passionnés soient-ils, n'ont plus l'énergie pour résister à la tempête. Et les structures les plus fragiles sont en train d'imploser ! Seuls les lieux dits "structurants" résistent en concentrant le peu de moyens alloués aux musiques actuelles amplifiées. Et pourtant, on sait que seules, ces structures ne peuvent assurer la vitalité du secteur, soutenir l'émergence de formations musicales et garantir la diversité artistique.

Comment en est-on arrivé là ? Face à l'apparition du phénomène rock, l'état a réagi en incitant les acteurs à se professionnaliser, pour que ces derniers puissent respecter un grand nombre de législations (sécurité, salariat, loi sur le bruit,…). Des moyens ont été mis dans la formation. Cependant, l'état et les institutions territoriales sont plus qu'hésitants à passer à la 3e étape du processus de professionnalisation : le financement des postes. Le dispositif "emplois jeunes" a donné du souffle au secteur en lui permettant d'intégrer de nouvelles compétences. Maintenant que le dispositif touche à sa fin, comment garder ces compétences, si ce n'est en donnant les moyens aux structures de les payer ?

Aujourd'hui, plus de 20 ans après l'explosion du rock, les pratiques artistiques et populaires que nous défendons attendent encore les moyens de leur pérennisation et de leur professionnalisation réelle.

Vianney MARZIN - Coordinateur du réseau Pince Oreilles

Olivier GALAN - Président du réseau Pince Oreilles et directeur de File 7


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