Pour
visiter le site du Réseau Pince Oreilles dans son ensemble,
cliquez sur la bestiole :
SOYEZ
A L'ECOUTE DE VOS OREILLES !
Depuis
4 ans, le réseau Pince Oreilles mène une campagne
de sensibilisation aux risques auditifs et à la bonne
gestion sonore, auprès des musiciens, des salles et des
publics de Seine-et-Marne.
Il
bénéficie aujourd'hui d'outils de prévention
proposés par l'association AGI-SON regroupant au niveau
national des organisations professionnelles du spectacle vivant.
SEANCE
DE MOULAGE DE PROTECTIONS AUDITIVES PERSONNALISEES
Date
et lieu : Samedi 11 mars 2006, à partir de 14h, au
Chaudron, Esapce Cordier MJC, 361 av. de le Haute Borne, au
Mée/Seine, près de Melun.
Inscriptions
obligatoires à partir du 14 février 2005 auprès
de BEATRIX, au 01 64 10 24 54.
Type
de protections auditives : Paire de bouchons moulés
de type SYMPHONIA, de marque AUDIOTECH.
Caractéristiques
: Ces bouchons proposent une bonne restitution linéaire.
Ils sont livrés avec 2 paires de filtres interchangeables
: -15db, et -25 db. Ils sont garantis 2 ans.
Prix
: 100 euros TTC, au lieu de 130 euros !
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Pour
en savoir + sur les actions de préventions
www.agi-son.org
Pour
en savoir + sur les types de protections
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Le
Pince Oreilles,
avec le RIF (Réseaux en Ile-de-France),
mène une campagne de sensibilisation
aux risques auditifs sur le département de
Seine-et-Marne.
Nous
proposons un certains nombre d'outils aux salles de répétitions
et de spectacles du département :
- des affiches.
(quadri - 2 tailles)
- des tracts.
(quadri - 10 x 15 cm)
-
des plaquettes.
- des paires de bouchons protecteurs.
3
types d'opérations de sensibilisations sont réalisées :
- Des représentations du spectacle "Peace
and Lobe" produit par le RIF.
-
Des formations avec un ORL, un acousticien, des musiciens,
un responsable de studios de répétition.
-
Des distributions de bouchons protecteurs et la tenue d'un
stand de sensibilisation lors des festivals de Seine-et-Marne.
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Visuel
des affiches et des tracts
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Article
paru dans Le Transistor n°5 (Janvier 2002) -
par Greg et Vianney
SOYONS
A L'ECOUTE DE NOS OREILLES !
Toujours
plus de musiques, de concerts, de répétition
toujours
plus de plaisir me direz-vous
mais toujours plus de risques ! "Je
n'entends plus rien
", "mes oreilles sifflent
",
autant de remarques qui raisonnent souvent comme l'ultime rappel d'un
concert. Nous pouvons endommager notre appareil auditif sans nous en apercevoir.
Alors suivons le bon vieux proverbe "mieux vaut prévenir que
guérir !", car dans le cas présent il n'y a pas de
guérison possible. A bon entendeur
Chaque
personne naît avec un "capital auditif" différent.
Nous sommes plus ou moins sensibles au fort volume sonore, et exposés
différemment aux risques auditifs. Plusieurs facteurs sont en jeu
: le niveau sonore, la durée d'exposition et les spectres sonores
propres à chaque musique. En effet, une musique plutôt aiguë
est plus dangereuse qu'une musique dont les fréquences dominantes
sont basses. Il est bon de savoir qu'un son de 85 décibels peut
déjà être dangereux pour certains système auditif
même si la sensation de douleur n'apparaît qu'à partir
de 120 dB. Ce qui laisse une vaste zone d'exposition à risque sans
que l'organisme n'en soit alerté.
Des
fameux acouphènes à l'hyperacousie, les effets physiologiques
sont nombreux. Lors de l'écoute de musique trop fortement amplifiée
nous risquons des pertes d'audition neuro-sensorielles. Pour faire simple
: dans l'appareil auditif, des cils servent à capter toutes les
fréquences. Lorsqu'un son est écouté, en fonction
des fréquences aiguës ou graves émises, les cils correspondant
vibrent, comme si un vent les secouait. S'ils sont secoués de manière
trop violente, et trop souvent, certains cils perdent de leur élasticité,
ou pire, leurs facultés à traduire les vibrations reçues.
Leur détérioration engendre alors autour de certaines fréquences
caractéristiques des sifflements qui doivent disparaître
avec un peu de repos. Mais s'ils sont trop endommagés, l'auditeur
n'entendra plus ces fréquences, ou sera obligé pour les
entendre d'augmenter le volume, et donc de continuer à maltraiter
ces cils endommagés. Au fil du temps, de plus en plus de ces cellules
neuro-sensorielles sont atteintes, ce qui a pour effet de provoquer un
vieillissement accéléré de l'oreille, et des surdités
précoces vers 30 ou 40 ans. Car l'oreille est un mécanisme
de précision fragile et les déficiences occasionnées
par les traumatismes sonores sont bien souvent définitives.
Les
jeunes représentent la population qui accumule le plus de pratiques
à risques : baladeurs, boites de nuit, raves ou concerts
Les chiffres sont d'ailleurs inquiétants puisque 15 % des 15-24
ans qui ont fait contrôler leur audition ont pu constater une baisse
de leurs capacités d'écoute (IPSOS/AG2R). Aujourd'hui les
acteurs des musiques actuelles prennent conscience de leur responsabilité
face à l'importance de ces risques. Les salles du réseau
Pince Oreilles, en partenariat avec les autres réseaux départementaux
d'Ile-de-France, ont décidé de prendre cette question en
charge et de sensibiliser les musiciens, le personnel des salles, et le
public. Pour commencer, une rencontre avec un ORL et un acousticien est
organisée aux CuiZines, le Jeudi 28 Mars autour d'un film très
explicite. Des bouchons sont mis à disposition dans les salles
de concert, et des sonomètres installés pour contrôler
les niveaux sonores et préserver nos oreilles.
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